Auteur/autrice : leo.weichinger@etu.esj-lille.fr

À 52 ans, le journaliste de sport Guillaume de Grazia, est mort à la suite d’un accident pendant une fête votive dans le Gard. Il avait 52 ans.

Le journaliste de sport Guillaume Di Grazia est mort à 52 ans, ce mardi. La cause : un accident survenu dans le Gard, à Langlade, lors d’une fête taurine a annoncé sa famille à l’AFP, ce mercredi. Il a succombé deux jours après son accident. Le journaliste assistait à une fête votive, une tradition camarguaise appelée « abrivado », pendant laquelle des taureaux sont conduits en course avec des cavaliers pour les encadrer. Entré à Eurosport comme stagiaire en 1999, Guillaume de Grazia est devenu le commentateur emblématique du Tour de France. « Guillaume était un journaliste à part, visionnaire, passionné qui aura durablement marqué l’histoire de la chaîne » a déclaré la rédaction d’Eurosport. Il a d’abord été rédacteur en chef puis directeur de la rédaction. Surnommé « Guigui », sa réputation était celle d’un personnage haut en couleurs, fier de ses origines montpelliéraines et supporter inconditionnel du MHSC.

« Un comportement inapproprié » 

Le journaliste a quitté la chaîne il y a 3 semaines après plusieurs suspensions. La première en mai pour « comportement inapproprié envers une maquilleuse » puis une deuxième suspension en juillet, ce qui lui a valu d’être privé de la Grande Boucle. Guillaume de Grazia a aussi commenté le football, le basketball, le biathlon, ou encore le saut à ski.

Les accidents sont fréquents dans le Gard pendant les fêtes votives. Un homme du même âge est mort début septembre après avoir été renversé par un cheval et un taureau. Il a ensuite été percuté par un véhicule lors d’un lâcher à Aramon (Gard).

Le navigateur français de 41 ans, Charlie Dalin, a avoué être atteint d’un cancer de l’intestin depuis deux ans. Neuf mois après sa victoire historique au Vendée Globe (tour du monde à la voile réalisé en 64 jours), il raconte cette épreuve la veille de la parution de son livre La force du destin (éditions Gallimard).

Son grand sourire au moment de rejoindre les Sables-d’Olonne cachait un énorme secret. Depuis fin 2023 et son abandon de la Transat Jacques Vabre, Charlie Dalin combat une forme rare de cancer gastro-intestinal. Au moment d’apprendre la nouvelle, le navigateur tombe de haut : « Je ne pense plus du tout au sport. Je pense à ma famille, à mon fils, à ma femme. Je me demande si je vais vivre, si je vais voir mes 40 ans ».

Le navigateur havrais lutte toujours contre la maladie qui l’a combattu lors du Vendée Globe. « J’avais un comprimé à prendre tous les jours, donc j’avais une alarme qui sonnait et j’étais organisé autour de ça. […] Mais après, paradoxalement, pendant la course, je l’ai un petit peu oublié. » Lors de la conférence de presse du vainqueur du Vendée-Globe en janvier, il met sa situation de côté : « J’avais envie de savourer tout simplement. Je pense que ça aurait cannibalisé le moment […] J’ai aussi envie de protéger ma famille, mon fils, qu’il n’entende pas des trucs comme ton père va mourir ».

Sa situation médicale continue d’évoluer aujourd’hui : « Ce n’est plus vraiment la même maladie, ça reste dans le ventre. La tumeur (15 cm) qu’on m’a enlevée en février était sur l’intestin, et en fait c’est revenu ailleurs en avril. Je n’ai plus le même traitement que pendant le Vendée Globe, j’ai changé un médicament, c’est un peu plus fatigant ». L’heure du repos a sonné pour le Havrais, loin de la mer, proche des siens.